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dimanche et prélude au chant des cantiques par de courtes improvisations.

Chaque dimanche, elle vient déjeuner chez nous ; mes enfants la revoient avec plaisir, malgré que leurs goûts et les siens diffèrent de plus en plus. Amélie ne marque pas trop de nervosité et le repas s’achève sans accroc. Toute la famille ensuite ramène Gertrude et prend le goûter à la Grange. C’est une fête pour mes enfants que Louise prend plaisir à gâter et comble de friandises. Amélie elle-même, qui ne laisse pas d’être sensible aux prévenances, se déride enfin et paraît toute rajeunie. Je crois qu’elle se passerait désormais malaisément de cette halte dans le train fastidieux de sa vie.