de quoi lui répondre, j’eus soin de laisser dans sa chambre un billet où il a pu lire : « Que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu a accueilli ce dernier » (Romains XIV, 2).
J’aurais aussi bien pu copier la suite : « Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n’est impur en soi et qu’une chose n’est impure que pour celui qui la croit impure » — mais je n’ai pas osé, craignant que Jacques n’allât supposer en mon esprit, à l’égard de Gertrude, quelque interprétation injurieuse, qui ne doit même pas effleurer son esprit. Évidemment il s’agit ici d’aliments ; mais à combien d’autres passages de l’Écriture n’est-on pas appelé à prêter double et triple sens ? (« Si ton œil… » ; multiplication des pains ; miracle aux noces de Cana, etc…) Il ne s’agit pas ici d’ergoter ; la signification de ce verset est large et profonde : la restriction ne doit pas être dictée par la loi, mais par l’amour, et saint Paul, aussitôt ensuite,