Page:Gide - La Porte étroite, 1909.djvu/72

Cette page a été validée par deux contributeurs.
70
la porte étroite

Elle me repoussait, m’arrachait d’elle doucement — et ce furent là nos adieux, car ce soir je ne pus plus rien lui dire, et le lendemain, au moment de mon départ, elle s’enferma dans sa chambre. Je la vis à sa fenêtre me faire signe d’adieu en regardant la voiture qui m’emportait s’éloigner.