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la porte étroite

l’aimer et je ne me suis jamais demandé quelles raisons j’avais de…

— Ne te fâche pas, Jérôme ; moi je te parle sans malice… Tu m’as fait oublier ce que je voulais te dire… Ah ! voici : Je pense, bien entendu, que tout cela finira par un mariage ; mais à cause de ton deuil tu ne peux pas te fiancer déjà, décemment… et puis, tu es encore bien jeune… J’ai pensé que ta présence à Fongueusemare, à présent que tu y serais sans ta mère, pourrait être mal vue…

— Mais, ma tante, c’est précisément pour cela que je parlais de voyager.

— Oui. Eh bien ! mon enfant, j’ai pensé que ma présence à moi pourrait faciliter les choses et je me suis arrangée de manière à être libre une partie de l’été.

— Pour peu que je l’en eusse priée, Miss Ashburton serait venue volontiers.

— Je sais déjà qu’elle viendra. Mais cela ne suffit pas ! J’irai également… Oh ! je n’ai pas la prétention de remplacer près de vous ta pauvre mère, ajouta-t-elle, en sanglo-