en faveur de Robert, de Fongueusemare que je ne puis vendre aisément. J’ai bien écrit un testament, mais j’ignore la plupart des formalités nécessaires, et hier je n’ai pu causer suffisamment avec le notaire, craignant qu’il ne soupçonnât la décision que j’ai prise et n’avertît Juliette ou Robert… Je compléterai cela à Paris.
Suis arrivée ici si fatiguée que j’ai dû rester couchée les deux premiers jours. Le médecin qu’on a fait venir contre mon gré parle d’une opération qu’il juge nécessaire. À quoi bon protester ? mais je lui ai fait aisément croire que cette opération m’effrayait et que je préférais attendre d’avoir « repris quelques forces ».
J’ai pu cacher mon nom, mon adresse. J’ai déposé au bureau de la maison suffisamment d’argent pour qu’on ne fît point difficulté de me recevoir et de me garder autant de temps que Dieu va le juger encore nécessaire.
Cette chambre me plaît. La parfaite propreté