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VIII


Pourtant je revis encore Alissa… Ce fut trois ans plus tard, vers la fin de l’été. Dix mois auparavant, j’avais appris par elle la mort de mon oncle. Une assez longue lettre que je lui écrivis aussitôt, de Palestine où je voyageais alors, était demeurée sans réponse…

J’oublie sous quel prétexte, me trouvant au Havre, par un acheminement naturel, je gagnai Fongueusemare. Je savais y trouver Alissa, mais craignais qu’elle n’y fût point seule. Je n’avais pas annoncé ma venue ; répugnant à l’idée de me présenter comme une visite ordinaire, j’avançais incertain : entrerais-je ? ou ne repartirais-je pas plutôt