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V


Je ne trouvais d’autre raison à ma vie que mon amour, me raccrochais à lui, n’attendais rien, et ne voulais plus rien attendre qui ne me vînt de mon amie.

Le lendemain, comme je m’apprêtais à l’aller voir, ma tante m’arrêta et me tendit cette lettre qu’elle venait de recevoir :

« … La grande agitation de Juliette n’a cédé que vers le matin aux potions prescrites par le docteur. Je supplie Jérôme de ne pas venir d’ici quelques jours. Juliette pourrait reconnaître son pas ou sa voix, et le plus grand calme lui est nécessaire…

Je crains que l’état de Juliette ne me retienne