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– Il ne faut pas prier pour moi, Marceline.
– Pourquoi ? dit-elle, un peu troublée.
– Je n’aime pas les protections.
– Tu repousses l’aide de Dieu ?
– Après, il aurait droit à ma reconnaissance. Cela crée des obligations ; je n’en veux pas.
Nous avions l’air de plaisanter, mais ne nous méprenions nullement sur l’importance de nos paroles.
– Tu ne guériras pas tout seul, pauvre ami, soupira-t-elle.
– Alors, tant pis… Puis, voyant sa tristesse, j’ajoutai moins brutalement : Tu m’aideras.