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ISABELLE

Casimir cependant s’impatientait contre les fleurs ; les capitules pesants des dahlias l’emportaient ; tout le bouquet cabriolait à terre.

— Si vous m’aidiez, dit-il enfin.

Mais tandis que je m’évertuais à sa place, il courait à l’autre bout de la pièce vers un secrétaire qu’il ouvrait.

— Je vais vous faire le billet où vous promettez de revenir.

— C’est cela, repartis-je, me prêtant à la simagrée. Dépêche-toi. Ta tante serait très fâchée si elle te voyait fouiller dans son secrétaire.

— Oh ! ma tante est occupée à la cuisine ; et puis elle ne me gronde jamais.

De son écriture la plus appliquée il couvrit une feuille de papier à lettre.

— À présent venez signer.

Je m’approchai :

— Mais Casimir, tu n’avais pas à signer toi-même ! dis-je en riant. L’enfant, pour donner plus de poids, sans doute, à cet engagement,