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ISABELLE

peu de provende. Que voulez-vous ? les moindres miettes je les ramasse ; parfois je me dis que je perds mon temps à collectionner des broutilles ; mais peut-être faut-il des hommes comme moi pour épargner ces menus travaux à d’autres qui, comme vous, en sauront tirer un brillant parti. Quand je lirai votre thèse je serai heureux de me dire que ma peine vous aura un tout petit peu profité.

La cloche du goûter nous appela.

Comment arriver à connaître quel " petit événement de famille ", pensais-je, a suffi pour décider ainsi ces deux vieux ? L’abbé le connaît-il ? Au lieu de me buter contre lui, j’aurais dû l’apprivoiser. N’importe ! Trop tard à présent. Il n’en reste pas moins que Monsieur Floche est un digne homme et dont je garderai bon souvenir…

Nous arrivâmes dans la salle à manger.

— Casimir n’ose pas vous demander si vous ne feriez pas encore un petit tour de jardin avec lui ; je sais qu’il en a grande envie,