nombre et d’importance médiocre ; la plupart, de la main même de Monsieur Floche, avaient trait à la vie de Massillon, et, partant, ne me touchaient guère.
En vérité le pauvre Floche comptait-il là-dessus pour me retenir ? Je le regardai ; il s’était à présent renfoncé dans sa chancelière et s’occupait à déboucher minutieusement avec une épingle chacun des trous d’un petit instrument qui versait de la sandaraque. L’opération finie, il leva la tête et rencontra mon regard. Un sourire si amical l’éclaira que je me dérangeai pour causer avec lui, et, appuyé sur le linteau, à l’entrée de sa portioncule :
— Monsieur Floche, lui dis-je, pourquoi ne venez-vous jamais à Paris ? on serait si heureux de vous y voir.
— À mon âge, les déplacements sont difficiles et coûteux.
— Et vous ne regrettez pas trop la ville ?
— Bah ! fit-il en soulevant les mains, je m’apprêtais à la regretter davantage. Les pre-