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ISABELLE

Devant la déconvenue du vieillard je prenais honte de ma conduite. J’avais travaillé d’arrache-pied toute la journée de la veille et cette dernière matinée, de sorte qu’en réalité il ne me restait plus beaucoup à glaner sur les premiers papiers que m’avait confiés Monsieur Floche ; mais sitôt que nous fûmes montés dans sa retraite, le voici qui, du fond d’un tiroir, sortit avec un geste mystérieux un paquet enveloppé de toiles et ficelé ; une fiche passée sous la ficelle portait, en manière de table, la nomenclature des papiers, leur provenance.

— Emportez tout le paquet, dit-il ; tout n’y est sans doute pas bien fameux ; mais vous aurez plus vite fait que moi de démêler là-dedans ce qui vous intéresse.

Tandis qu’il ouvrait puis refermait d’autres tiroirs et s’affairait, je descendis dans la bibliothèque avec la liasse que je développai sur la grande table.

Certains papiers effectivement se rapportaient à mon travail, mais ils étaient en petit