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ISABELLE

recommandait Madame de Saint-Auréol, en donnant un coup d’éventail sur l’épaule de son mari.

J’avais cru décent, dès le premier soir, d’obéir au signal de ces dames, laissant aux prises les jacqueteurs et à sa méditation Monsieur Floche qui ne montait que le dernier. Dans le vestibule, chacun se saisissait d’un bougeoir ; ces dames me souhaitaient le bonsoir qu’elles accompagnaient des mêmes révérences que le matin. Je rentrais dans ma chambre ; j’entendais bientôt monter ces Messieurs. Bientôt tout se taisait. Mais de la lumière filtrait encore longtemps sous certaines portes. Mais plus d’une heure après si, pressé par quelque besoin, l’on sortait dans le corridor, l’on risquait d’y rencontrer Madame Floche ou Mademoiselle Verdure, en toilette de nuit, vaquant à de derniers rangements. Plus tard encore, et quand on eût cru tout éteint, au carreau d’un petit cachibis qui prenait jour mais non accès sur le couloir, on pouvait voir, à son ombre chinoise, Madame de Saint-Auréol ravauder.