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ISABELLE

Au moment de descendre l’escalier, un bruit de voix m’arrêta. Je reconnus celle de Mademoiselle Verdure qu’Isabelle avait déjà rejointe dans le vestibule, et je les aperçus toutes deux en me penchant par-dessus la rampe. Olympe Verdure tenait une petite lanterne à la main.

— Tu vas partir sans l’embrasser ? disait-elle, — et je compris qu’il s’agissait de Casimir. — Tu ne veux donc pas le voir ?

— Non, Loly ; je suis trop pressée. Il ne doit pas savoir que je suis venue.

Il y eut un silence, une pantomime que d’abord je ne compris pas bien. La lanterne s’agita projetant des ombres bondissantes. Mademoiselle Verdure s’avançant, Isabelle se reculant, toutes deux se déplacèrent de quelques pas ; puis j’entendis :

— Si ; si ; en souvenir de moi. Je le gardais depuis longtemps. À présent que je suis vieille, qu’est-ce que je ferais de cela ?