de la chair ; ils sont la condamnation du divorce et de tout ce que l’homme a inventé pour essayer de pallier les conséquences de ses fautes. Voici qui suffit, n’est-ce pas !
— Voici qui ne me suffit pas. Le fait ne m’est de rien tant que je ne pénètre pas sa cause. Connaître la vie secrète d’Isabelle de Saint-Auréol ; savoir par quels chemins parfumés, pathétiques et ténébreux…
— Jeune homme, méfiez-vous ! vous commencez à en devenir amoureux !…
— Ah ! j’attendais cela ! Parce que l’apparence ne me suffit pas, que je ne me paie pas de mots, ni de gestes… Êtes-vous sûr de ne pas méjuger cette femme ?
— Une gourgandine !
L’indignation chauffait mon front ; je ne la contenais plus qu’à grand-peine.
— Monsieur l’abbé, de tels mots surprennent dans votre bouche. Il me semble que le Christ nous enseigne plus à pardonner qu’à sévir.