n’est pas la bru, c’est la propre fille des Saint-Auréol.
— Mais alors, le nom de l’enfant ? — Il feignit de ne point comprendre. — Ne s’appelle-t-il pas Casimir de Saint-Auréol ?
— Vous croyez ! dit-il ironiquement. Eh bien ! il faut supposer que Mademoiselle de Saint-Auréol aura épousé quelque cousin du même nom.
— Fort bien ! fis-je, comprenant à demi, hésitant pourtant à conclure. Il avait achevé de brosser sa soutane ; un pied sur le rebord de la fenêtre il flanquait de grands coups de mouchoir pour épousseter ses souliers. — Et vous la connaissez… Mademoiselle de Saint-Auréol ?
— Je l’ai vue deux ou trois fois ; mais elle ne vient ici qu’en courant.
— Où vit-elle ?
Il se releva, jeta dans un coin de la chambre le mouchoir empoussiéré :
— Alors c’est un interrogatoire ?… puis se