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ISABELLE

n’est pas la bru, c’est la propre fille des Saint-Auréol.

— Mais alors, le nom de l’enfant ? — Il feignit de ne point comprendre. — Ne s’appelle-t-il pas Casimir de Saint-Auréol ?

— Vous croyez ! dit-il ironiquement. Eh bien ! il faut supposer que Mademoiselle de Saint-Auréol aura épousé quelque cousin du même nom.

— Fort bien ! fis-je, comprenant à demi, hésitant pourtant à conclure. Il avait achevé de brosser sa soutane ; un pied sur le rebord de la fenêtre il flanquait de grands coups de mouchoir pour épousseter ses souliers. — Et vous la connaissez… Mademoiselle de Saint-Auréol ?

— Je l’ai vue deux ou trois fois ; mais elle ne vient ici qu’en courant.

— Où vit-elle ?

Il se releva, jeta dans un coin de la chambre le mouchoir empoussiéré :

— Alors c’est un interrogatoire ?… puis se