D’une lettre que M. Marcel Bay, un des meilleurs et des plus anciens amis de Philippe, un de ceux qui l’ont le mieux connu, m’écrit au sujet de cette conférence, j’extrais, avec sa permission, ces quelques lignes :
Peut-être donnez-vous un peu trop d’importance à la « crise catholique » de Philippe. Il n’a pas été, que je sache, même à mi-chemin d’une conversion. Il enviait à Claudel moins sa foi que sa force, et regrettait, en soupirant, de ne pouvoir bâtir comme lui sur la pierre dure. Même dans la lettre admirable qu’il vous adressait après avoir lu l’Enfant Prodigue, il me semble que c’est au recueillement et à la ferveur qu’il vous conviait et se conviait lui-même, mais non pas à la Sainte Table. Il lui suffisait, je crois, de se bien laver du péché de dilettantisme ; les autres péchés ne l’empêchaient pas de dormir.