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avant Philippe) sont durables. On les a réunies Tan passé en un volume : Parmi les hommes[1] qui, je l’espère, est à côté des livres de Philippe dans la bibliothèque ou sur la table de chacun de ceux qui m’écoutent aujourd’hui. C’est un beau livre, pour lequel Philippe commençait d’écrire une préface, quand la mort est venue l’enlever à son tour.

J’ai eu sous les yeux les notes que Philippe avait prises pour cette préface. Ce qui le préoccupait surtout c’était de montrer comment Lucien Jean était parvenu à l’équilibre parfait de l’intelligence, à la compréhension la plus particulière d’autrui, à la culture, poussé, guidé, par un profond besoin de justice. Et c^est là-dessus qu’insiste également Georges Valois qui, pour cette préface, a pris la plume lorsque l’a laissé tomber Philippe. « Il avait, dit-il de Lucien Jean, une intelligence enveloppante et pénétrante qui saisissait tous les aspects des choses et il possédait un sentiment complet de la justice qu’il mettait en exercice pour toutes les personnes. »

Il est curieux de lire ce qu’écrit sur Bubu celui

  1. Mercure de France (3 fr. 50).