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savent que je suis un homme fort, avec de la résistance et du courage, et que fat des volontés furieuses.

« … Je suis peut-être plus près de Nietzsche que de Dostoïevski. »

Et enfin, en janvier 1902 :

« Le cœur va admirablement bien. Depuis six mois, je n’ai pas cessé d’être dans un état de joie insolente. Je me sens fort, courageux, maître de moi-même. Et les vieilles sentimentalités qui débordaient dans mes lettres sont mortes à jamais. »

Le rétablissement est désormais accompli. Il vient d’achever le Père Perdrix

Messieurs, je m’aperçois que je ne vous ai encore parlé d’aucun des livres de Philippe. La raison en est simple : c’est que je n’ai pu supposer un instant que vous ne les connaissiez pas. Et si même cela était, il me semble que c’est par la connaissance de l’homme que l’on arrive le plus sûrement à la compréhension de l’œuvre.