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le renoncement au voyage

pieds nus, pataugent. Puis déjà, car ces hideurs-là ne sont que hideurs provisoires, la hideur plus néfaste encore des chantiers, des chais, des dépôts.

Mais ce paysage aujourd’hui exalte et soutient ma tristesse. Le soir tombe. Suivant les quais toujours, je m’écoute lire Virgile ; je regarde et j’écoute la vague dont le vent chasse vers moi l’embrun.

Jeudi soir.

De cette porte qui lui fait face, du môle de l’Amirauté, j’imagine la vieille Alger comme la montrent encore quelques estampes, laissant tremper ses pieds nus dans la mer. Ces quais monumentaux, ces bâtisses derrière quoi s’ensevelit la

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