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BOU-SAADA

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Mercredi 21 oct., en wagon.

J’emporte avec moi quelques livres ; j’ai tâché de lire, mais en vain. Ce pays captive mon regard. C’est un drame latent, mais, pour qui sait y voir, plein d’angoisse, entre la matière brute et la vie. Il ne s’agit même plus de culture, mais d’existence simplement. Ici, tout invite à la mort.

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