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alger (fort national)
vaches, chèvres, ânes et bœufs ; la main du Kabyle fait descendre vers eux cette aérienne pâture.
Je me souviens de ce svelte berger, dans les jardins d’El-Kantara, qui, du haut d’un abricotier énorme, pour son troupeau, faisait pleuvoir les feuilles. Déjà colorées par l’automne, sitôt qu’il agitait la branche, elles tombaient. — C’était comme une averse d’or qui couvrait un instant le sol, qu’incontinent séchaient les chèvres.
Je voudrais m’attarder encore un jour ou deux dans ce pays ; mais, quand bien j’y vivrais trente ans, je n’en trouverais rien à dire ; pittoresque, à souhait pour roman d’aventures, il ne se dépeint pas,
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