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de biskra à touggourt

semble une côte de golfe, et la mer sablonneuse où nous voguons vient s’y poser. À droite, rien ; le sable d’or qui rejoint l’or vibrant du ciel. Devant nous, l’importante Touggourt.

Port tardif ! Loin encore, on n’en voit, sur l’avant, presque hors l’oasis, que, pareils à des phares, deux minarets bizarres, découpés en noir sur le ciel.

Le soleil cependant disparaît. À l’orient, le sable, rose et vert un instant, tout aussitôt devient d’une lividité délicate, d’une pâleur très fine, exquise sous le ciel rose et lilas…

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