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rons[1], a été illustrée dans cette occasion par la sainteté de Paulin[2], qui fut successivement consul, moine, et enfin évêque. À l’âge de quarante ans, il renonça aux richesses, aux honneurs, et aux plaisirs de la société et de la littérature, pour embrasser une vie de solitude et de pénitence ; les vifs applaudissemens du clergé l’encouragèrent à mépriser les reproches de ses amis mondains, qui attribuaient une conduite si extraordinaire à quelque indisposition du corps ou de l’esprit[3]. La dévotion passionnée qu’il portait depuis long-temps à saint Félix le détermina
- ↑ Quarante-huit ans après la fondation de Rome, environ huit cents ans avant l’ère chrétienne, les Toscans bâtirent Capoue et Nole, à la distance de vingt-trois milles l’une de l’autre ; mais la dernière de ces villes ne s’éleva jamais au-dessus d’un état de médiocrité.
- ↑ Tillemont (Mém. ecclés., t. XIV, p. 1-146) a compilé avec son activité ordinaire tout ce qui a rapport à la vie ou aux écrits de saint Paulin, dont la retraite est célébrée dans ses propres écrits, et par les louanges de saint Ambroise, saint Jérôme, saint Augustin et Sulpice-Sévère, ses contemporains et ses amis.
- ↑ Voyez les Lettres affectueuses d’Ausone (epist. 19-25, p. 650-698, édit. Toll.) à son collègue, son ami et son disciple saint Paulin. La religion d’Ausone est encore un problème. Voyez les Mém. de l’Acad. des Inscript., tom. XV, p. 123-138. Je crois qu’elle n’était pas moins un problème durant sa vie, et conséquemment qu’il était païen dans le cœur.
luxe de Capoue avait autrefois surpassé celui de Sybaris. Voyez Athénée Deipnosophist., l. XII, p. 528, édit. Casaubon.