Page:Gibbon - Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, traduction Guizot, tome 12.djvu/165

Cette page a été validée par deux contributeurs.

cence[1]. Le regret de leur grandeur passée ne les rend pas sans doute insensibles à leur prospérité présente. Dans les annales des Courtenai, l’époque la plus brillante est en même temps celle de leurs plus grandes calamités ; et un pair opulent de la Grande-Bretagne ne doit pas envier des empereurs de Constantinople, qui parcouraient l’Europe en sollicitant des aumônes pour le soutien de leur dignité et la défense de leur capitale.



  1. Ubi Lapsus ! quid feci ? Légende qui fut sans doute adoptée par la branche de Powderham après la perte du comté de Devon, etc. Les armes de Courtenai étaient primitivement d’or, trois tourteaux de gueules, qui semblent indiquer une affinité avec Godefroi de Bouillon et les anciens comtes de Boulogne.