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DE L’EMPIRE ROMAIN. CHAP. IV.

tombe couvert de blessures mortelles : sa tête est à l’instant coupée et portée en triomphe au bout d’une lance jusqu’au camp des prétoriens, à la vue d’un peuple affligé et rempli d’indignation. Les Romains, pénétrés de la perte de cet excellent prince, regrettaient surtout le bonheur passager d’un règne dont le souvenir devait encore augmenter le poids des malheurs qui allaient bientôt fondre sur la nation[1].


    et par la hardiesse avec laquelle, montés sur leurs chevaux, ils traversaient les fleuves les plus larges et les plus rapides. Tacite, Hist., IV, 12 ; Dion, l. LV, p. 797 ; Juste-Lipse, De magnitudine romanâ, l. I, c. 4.

  1. Dion, l. LXXIII, p. 1232 ; Hérodien, l. II, p. 60 ; Hist. Aug., p. 58 ; Victor, in Epitom. et in Cæsaribus, Eutrope, VIII, 16.