choses à l’aide de son verbe grandiloquent et éclatant d’images.
Leconte de Lisle prenant à l’érudition la matière de ses œuvres, peut être dit « évolutionniste », si l’on considère qu’en la suite de ses Antiques, Barbares et Tragiques Poèmes il écrit en somme une Histoire des Religions, pour laquelle il a suivi évolutivement l’Humanité dans son inquiétude éternelle devant le « pourquoi et le comment » de ses origines et de ses destinées. Il a composé cette Œuvre grandiose avec un art si souverainement intellectuel, qu’on a pu croire qu’il était « impassible», — mais c’est de l’avoir mal lu et non compris.
(Puisqu’en cette Étude, il arrive que nous devions,
pour mieux délimiter l’apport de chacun en la Tradition,
parler en même temps de notre propre
apport en la complexité de ses parties et nous souvenir
de notre idéal synthétique, — nous rappellerons
qu’une partie de notre Œuvre, la seconde,
étudie également l’origine et l’évolution des Cultes
et des Rites. Mais notre pensée en ceci, a été de pé-