Ceux qui n’ont voulu voir en Du Bartas qu’un poète didactique, n’ont certes pas compris la valeur d’évocation de pareils passages, dont son Œuvre est pleine, et toute l’intuition et les intentions d’art qu’elle prouve, — d’un art qui se voudrait de complexité représentative, en un verbe très près de la sensation perçue, des morphismes et des mouvements mêmes de la nature, de la Matière. Encore un exemple, où de valables nuances de sons s’adaptent à l’idée pour exprimer la suite des phénomènes vitaux. Il s’agit de la Matière :
« Mais, n’étant point capable
De prendre tous pourtraits en une même part
Et dans un même temps, elle reçoit à part
Figure après figure, de sorte qu’une face
S’efface par le trait qu’une autre face efface »…
Exemple, en quoi nous constatons que, de même que Jean de Meung, du Bartas a en lui et en son Œuvre le concept de l’évolution éternelle des choses, au sens des philosophes Ioniens et de la doctrine matérialiste Indoue, comme au sens moderne de la théorie Évolutionniste. Et voici qui