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LÉGENDE D’AMES ET DE SANGS

Pubertés, en a vu les émois d’idée et de nerfs et de sang : quel poète a suivi l’Homme et la Femme gran- dissant selon les milieux : quel poète a analysé, psy- chologiquement et physiologiquement, l’Amour ! quel poète a essayé de dire la raison des Chutes et des infamies ?...

Vers quinze et seize ans, dans les vers, les pâles vierges, — les anges ! — rougissent et soupirent, — et les Jeunes gens disent à la Nuit leurs espoirs ou leurs désespoirs : voilà leur poésie de la Jeunesse !

Puis, ça ! il n’est pas que l’amour, même à ces âges d’éveil : s’il est des Tempéraments où il règne, il en est ou il a peu de prise, et puis il y a les milieux ! Ah ! les Milieux et les Tempéraments !.....

Viendra après, — la Vie qui agit — On s’y est risqué parfois, dans la Vie qui agit — pour l’idéaliser, bien entendu !

Le plus qu’on ait pris, là-dedans, — depuis quel-