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V

Mais lent adaptaient-ils quant à imprudemment
aller les purs et les premiers sortis de l’onde
(quels animaux des eaux inaptes à mouvoir)
à étrangers avènements aux monts du monde :
lent qui loin de la mer émeuvent vers le mont
les mêmes qui naissent Autres par un laps long.

Aux mouvements de leur vouloir est adaptée
multiple, qu’ils astreignent aux velléités
l’enveloppe stérile à stupeurs déhérentes :
et des irradiements, nus aux époques à
snetir parmi les mers l’aventure et la proie —
dans, haut ! de lngs départs lourds et diligentés
meuvent en âpretés grêles, et
                                  dans les plantes
pesantes va leur ordre stupide, levant
lourde la motion vers les Terrains du vent.

Tressaillent des ardeurs les Terres, et giroie