Page:Ghil - Œuvre, 1, 1, Le Meilleur Devenir, 1889.djvu/18

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

II


En des monts et vallons aux lueurs minérales…


Après la nue dont l’amas morne ne s’est
ouvert de plus d’un doute en ustions d’air, et
de plus d’un doute en la longueur nûment perdante
Transversale, et en sinistres d’éruptions
Trouants : dans avent lent de variations
radieuses d’un air,
c’est qui palpite allante
immensément par monts et la mer hasardante
quand divergeant en diurne et long glissement
d’aridités mouvantes qui des nuits déduisent :
c’est une aurore lourde de nuits et d’eaux, à
intervalle…


Lors que, par les îles qui luisent
universellement monts droits et longs dans la