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hameaux rurales ; de tous ces centres, deux seulement méritent le nom de bourgs, M’Sapéré, à la Grande-Terre, 1.463 habitants, et l’îlot, 1.220 habitants les villages purement indigènes sont :


Mamoutzou Caroni Akoua Choa Malamani M’Sangadaho M’Saperé Miréréni M’Zambourou Qualey Prohani Moujaniho Amoro M’Sangachée Andréma Sacouli M’Singani M’Sanga-Boua Lambadaho Sada Bandandzia Miambani Ouangani Mahoni M’Samoudou Chiconi Mitséni Anialatsara Soha Miangani Sazileh Chérini Cangani Dapani Rouvéni Tivani Mouroni-Abédja Chingoni Tsimatsou Cani Bandamagi Pamanzi Bambo M’sanga-Mouzi Mirandole Mourousang Chambani-Ombé Sandavangue Magi-Mahoni Moulia

Chaque village est soumis à l’autorité d’un chef indigène nommé par le :Commandant supérieur ; quelques chefs reçoivent annuellement que gratification ; tous ont une remise de 7p. % sur la perception de l’impôt qu’ils sont chargés de recouvrer ; ils exercent la police sous la surveillance des commissaires de quartiers. Depuis la plupart des vallées d’alluvion, où se trouvent les meilleurs terres, ont été concédées, et occupées par les établissements européens, la population indigène, refoulée dans les endroits moins fertiles, est devenue nomade. Les villages détruisent rapidement les forêts autour d’eux, dénudent les pentes