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DE QUELQUES ANIMAUX SCULPTÉS.

Dans les appréciations de ce genre, l’on ne sauroit apporter trop de réflexion, admettre trop de distinctions. N’oublions pas les deux nécessités qui poussent l’homme vers sa destination définitive, qui aussi en restreignent les allures aventureuses ; c’est-à-dire n’omettons dans nos spéculations l’intervention ni des choses du dedans, ni de celles du dehors. Expliquons cette pensée contractée et par conséquent obscure.

Les choses intérieures sont celles qui se manifestent dans l’homme, comme étant absolument engendrées par ses faits de propre nature ; ce sont les incitations de toutes les parties de son organisation ; et les choses extérieures sont tout ce qui l’affecte par des perceptions causées au-dehors, ou toutes les excitations de son monde ambiant, lesquelles l’astreignent et le livrent, en instrument docile, à la cohésion de ce qui le touche mécaniquement. Que l’homme n’obéisse qu’à une seule de ces impulsions, celle du travail intérieur de ses parties organiques, il n’est susceptible dans l’ordre des temps que des mêmes actes. D’une nature dans ce cas immuable, il est par cette position, ou devient vis-à-vis de lui-même, une même cause engendrant nécessairement le même effet. Mais n’est-ce pas ce qui se montre uniquement et ce qui se trouve entièrement réalisé à la première

    neuse et sphéroïdale ; et 2o d’une aptitude indéfinie dans le perfectionnement matériel de son être, sur-tout en commençant et cultivant la vie sociale.

    C’est à de telles recherches que, dans un second article, je voulois appliquer les déterminations acquises dans le présent Mémoire ; mais, arrêté tout d’abord comme je l’ai été, je me réfugie dans le silence. Ce second chapitre devoit contenir un essai d’explication du sens caché sous les formes symboliques de l’Hercule grec, une explication, comme la peut concevoir et donner un naturaliste.