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Portier des Chartreux.


les enfoncer, tomboit avec impétuoſité ſur le ventre de la Sœur : enfin on offroit à ma vûë les images les plus lubriques, tantôt toutes à la fois & tantôt ſucceſſivement.

Quelquefois on me couchoit tout nud ſur un banc, une Sœur ſe mettoit à califourchon ſur ma gorge de ſorte que mon menton étoit enveloppé dans le poil de ſa motte, une autre s’y mettoit ſur mon ventre une troiſiéme qui étoit ſur mes cuiſſes, tâchoit de s’introduire mon Vit dans le Con, deux autres étoient placées à mes côtés, de façon que je tenois un Con de chaque main, une autre enfin, & celle qui avoit la plus belle gorge étoit à ma tête, & s’inclinant, elle me preſſoit le viſage entre ſes Tetons, toutes étoient nuës, toutes ſe grattoient, toutes déchargeoient, mes mains, mes cuiſſes, mon ventre, ma gorge, mon Vit, tout étoit inondé, je nageois dans le Foutre, & le mien refuſoit de s’y joindre : cette derniere cérémonie, qu’on appelloit par excellence la queſtion extraordinaire, fut auſſi inutile que les précédentes ; on me tint pour un homme confiſqué, & l’on abandonna la nature à elle-même.

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