dis ſur elle, & le Pere ſur moi : quelque
douleur que je ſentiſſe, & quoique
Caſimir me déchirât, le plaiſir
d’en faire autant à la Niéce, dont le
Con ſouffroit plus de la groſſeur de
mon Vit, que mon Cul ne ſouffroit
de celle du Vit de ſon Oncle, me conſoloit
de ma peine. Quand les difficultés
de l’entrée furent levées, des deux
côtés nous ne trouvâmes plus qu’un chemin
ſemé de fleurs ; quelquefois le plaiſir
m’arrêtoit au milieu de l’ouvrage,
mais bien-tôt Caſimir reveillant ma valeur,
m’animoit à faire auſſi bien que
lui. Ainſi pouſſé & pouſſant, les coups
que je recevois de l’Oncle, alloient
comme dans un écho, retentir & ſe
perdre dans le Con de la Niéce, tantôt
immobile & tantôt furieuſe, elle
mouroit, reſſuſcitoit, me baiſoit, me
pouſſoit, me mordoit, me ſerroit avec
des convulſions qu’elle me communiquoit,
& qui ſurprenoient toute l’aſſemblée.
Il y avoit déja long-tems que nous avions laiſſé bien loin derriere nous le Révérend Caſimir. Surpris lui-même de l’opiniâtreté du combat, qui avoit déja coûté bien du ſang aux deux partis : il joignit ſon admiration à celle de la compagnie, qui, rangée