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Portier des Chartreux.


la voir toute entiere : montrés-lui un petit Teton blanc & dur, il veut le toucher ; c’eſt un hydropique dont la ſoif s’accroît en buvant : laiſſés-lui toucher, il voudra le baiſer : laiſſés-lui porter la main plus bas, il y voudra porter le Vit, ſon eſprit ingénieux à lui forger de nouvelles chimeres, ne lui laiſſera pas de repos qu’il ne vous l’ait mis : s’il vous le met, qu’arrive-t’il ? Semblable au chien de la Fable, il lâche l’os pour prendre l’ombre, il perd tout en voulant tout avoir. Tout cela eſt excellent ; mais après tout, il en faut toûjours revenir au proverbe, Vit bandant n’a point d’arrêt, & moi-même, qui prêche ici comme un Docteur : hélas, ſi le Ciel l’avoit voulu, je ſerois le premier à faire le contraire de ce que je dis, s’il ſe preſentoit une femme dans l’attitude où j’avois miſe Madame Dinville, les jambes écartées, me montrant un Con rouge & vermeil, où il ne tiendroit qu’à moi de me plonger dans une ſource de plaiſirs, m’amuſerois-je à lanterner, à baiſoter, à chatoüiller, à la foutaiſe enfin, non parbleu, je la foutrois ſonica. Jugés ſi je fus long-tems à coniller autour de ma Fouteuſe, je l’enconnai vigoureuſe-