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Portier des Chartreux.


ſa Maîtreſſe ? Dans le moment rentra l’Abbé en ſe cachant le viſage avec ſon mouchoir, les ris de la ſuivante augmenterent à ſa vûë : qu’avés-vous donc, lui demanda Madame Dinville : vous voyés, repondit-il, en nous découvrant un viſage qui paroiſſoit ſortir d’un violent aſſaut, voila l’ouvrage de Mademoiſelle Suzon : de Suzon, reprit Madame Dinville, en éclatant à ſon tour ! Voila ce que coûte un baiſer, pourſuivit-il froidement, ce n’eſt pas l’acheter trop cher, comme vous voyés. Je ne pûs m’empêcher de rire comme les autres, de l’air aiſé dont l’Abbé nous parloit de ſon malheur. Il ſoutint ſur le même ton les railleries que Madame Dinville ne lui ménageoit pas. Elle s’habilla : l’Abbé, malgré le mauvais état de ſon viſage, fit le coquet à la toilette, dit des impertinences, controlla la coëffure, fit des contes à Madame Dinville, qui rioit de ſes balivernes, la ſuivante peſtoit contre ſes corrections, & moi je riois de la figure du petit homme : allons dîner.

Nous étions quatre à table, Madame Dinville, Suzon, l’Abbé & moi. Qui fit une ſotte figure, ce fut moi quand je me vis placé vis-a-vis de Suzon :


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