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Histoire de Dom B…


je ſortirois de cette ſcène, mais je bandois toûjours à bon compte, mes craintes étoient ſubornées à la paſſion : Toinette me tenoit toûjours le Vit, & moi je regardois le Con de Toinette. Que fit ma Ribaude ? Elle ſe coucha ſur ſon lit, &, par ce mouvement, m’entraîna ſur elle. Viens donc, petit Coüillon, me dit-elle, en me baiſant, mets-le-moi : là, bon. Je ne me fis pas prier d’avantage, & ne trouvant pas beaucoup de difficulté, je lui enfonçai juſqu’aux gardes. Déja diſpoſé par le prélude que j’avois fait avec Suzon, je ſentis bien-tôt un flux de délices, qui me fit tomber ſans mouvement ſur la lubrique Toinette, qui remuant avec agilité la charniere, reçût les prémices de ma virilité ; c’eſt ainſi que pour mon premier coup d’eſſai, je fis cocu Monſieur mon Pere putatif, mais qu’importe ?

Quelle foule de refléxions pour ces Lecteurs dont le tempérament froid & glacé n’a jamais reſſenti les fureurs de l’amour ! Faites-les, Meſſieurs, ces refléxions, donnés carriere à votre morale, je vous laiſſe le champ libre, & ne veux vous dire qu’un mot ; bandés