tacle pour les yeux d’une mere, d’une
mere, d’une fille, d’un fils ! La ſurpriſe
la rendit immobile, & comme ſi
elle eût été retenuë par quelque choſe
de plus puiſſant que ſes efforts, il ſembloit
qu’elle ne pût avancer ; elle nous
regardoit avec des yeux enflammés plûtôt
par la lubricité que par la fureur, elle
avoit la bouche ouverte pour parler,
& la voix expiroit ſur ſes lévres.
Suzon étoit tombée en foibleſſe, ſes yeux tendres ſe fermoient, ſans avoir ni le courage ni la force de me retirer. Je jettois les miens alternativement ſur Toinette & Suzon, ſur l’une avec rage, ſur l’autre avec douleur ; enhardi par l’immobilité où l’étonnement ſembloit retenir Toinette, je voulus en profiter, je pouſſai, Suzon donna alors un ſigne de vie, elle jetta un profond ſoupir, rouvrit les yeux, me ſerra, donna un coup de cul : Suzon goûtoit le ſouverain plaiſir, elle déchargeoit, ſes raviſſemens me faiſoient envie, j’allois les partager : Toinette ſe lança ſur moi au moment que je ſentois les aproches du plaiſir, elle m’arracha des bras de ma chere Suzon. O Dieux ! n’avois-je pas aſſez de force pour me vanger ? le déſeſpoir me l’ôta ſans doute, puiſque je