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Histoire de Dom B…


tranſports, rien ne pouvoit l’arracher au ſpectacle qui l’attachoit : j’en étois charmé ; mais ſon attention étoit bien longue pour mon impatience, j’étois brûlé d’un feu qui ne pouvoit s’éteindre que par la joüiſſance : j’aurois voulu voir Suzon toute nuë pour me raſſaſier de la vûë entiere d’un corps dont je baiſois, dont je manioi de ſi charmantes parties : il me ſembloit qu’il n’y avoit que cette vûë qui pût ſuffire à remplir mes deſirs. Je fus bien-tôt en état d’éprouver le contraire, je deshabillai Suzon ſans qu’elle s’y opposât. Nud de mon côté, je cherchois tous les moyens poſſibles d’aſſouvir ma paſſion, je n’avois pas aſſez de force pour la preſſer : mille & mille baiſers repétés, les marques les plus vives de l’amour, étoient mille fois au-deſſous de ce que je ſentois, je tâchois de lui mettre, mais l’attitude étoit gênante, il falloit le mettre par derriere, elle écartoit les jambes & les feſſes, mais l’entrée étoit ſi petite, qu’il m’étoit impoſſible d’en venir à bout : j’y mettois le doigt & je l’en retirois tout couvert d’une liqueur amoureuſe. La même cauſe produiſoit ſur moi le même effet : je faiſois de nouveaux efforts pour prendre dans ce charmant endroit la