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celle des parfums les plus délicieux ! J’y mis le doigt, je le chatouillai un peu. Le mouvement qu’elle avait fait ayant extrêmement écarté ses jambes, j’y portai aussitôt la bouche, en tâchant d’y enfoncer la langue. Je bandais d’une force, ah ! les comparaisons l’exprimeraient faiblement !

Rien ne put alors m’arrêter : réflexion, crainte, respect, tout disparut. Mon cœur était devenu la proie des désirs les plus violents et les plus impétueux ; j’aurais foutu la sultane favorite en présence de mille eunuques, le cimeterre nu, et prêts à laver mes plaisirs dans mon sang. Je m’étendis sur madame Dinville, je l’enconnai, avec la précaution pourtant de ne pas m’appuyer sur elle de peur que la pesanteur de mon corps ne la réveillât. Appuyé sur mes deux mains, je ne la touchais qu’avec mon vit, je ne la poussais qu’avec un mouvement doux et réglé, qui me faisait avaler à longs traits le plaisir : je n’en prenais que la fleur.

Les yeux fixés sur ceux de ma dormeuse, je collais de temps en temps ma bouche sur la sienne ; la précaution que j’avais prise de m’appuyer sur mes mains ne tint pas contre le ravissement où je me trouvai bientôt. Plus d’attentions, je me laissai tomber sur la dame, il ne fut plus en mon pouvoir de faire autre chose que de la serrer et la baiser avec fureur. La fin du plaisir me rendit l’usage de mes yeux que le commencement m’avait ôté, elle me rendit le sentiment que j’avais perdu : je ne le recouvrai que pour voir des transports de madame Dinville que je n’étais plus en état de partager. Ma dormeuse venait de croiser les mains sur mes fesses, et, élevant le derrière qu’elle remuait avec une vivacité prodigieuse, elle m’attirait sur elle de toute sa force. J’étais immobile, et je lui baisais encore la