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CONCLUSIONS


A la fin de cette longue étude, il ne paraîtra sans doute pas inutile de rappeler les intentions qui l’ont dirigée et de jeter un coup d’œil d’ensemble sur le résultat obtenu. On peut, en se reportant aux questions posées dans l’Introduction, examiner les réponses qui y ont été fournies dans les divers chapitres de l’ouvrage et les résumer en quelques mots. La part étant faite des nouvelles certitudes établies, des probabilités formées ou accrues, et de ce qui reste encore d’indistinct ou d’ignoré, on verra jusqu’à quel degré les aqueducs antiques de Lyon, et peut-être ceux de l’empire romain en général, s’en trouvent un peu mieux connus.

Il s’agissait d’abord de faire une exacte reconnaissance des lieux, de contrôler les résultats précédemment acquis, de les compléter et de les rectifier au besoin. Je crois avoir déterminé les tracés, les sections et les pentes avec assez d’exactitude pour que les erreurs, s’il en subsiste, ne portent plus que sur des points de détail ; en ce qui concerne spécialement les parcours, seules quelques branches afférentes, au voisinage des origines, restent, encore incomplètement connues ou hypothétiques[1]. Certaines erreurs sur les pentes[2], certaines théories hasardées sur l’existence ou le rôle de tel ou tel tronçon[3], sur la destination même de deux de nos aqueducs[4], ont été rectifiées. Le plus connu jusqu’ici des quatre, celui du Gier ou du Mont Pilat, l’était fort mal dans une de ses régions les plus intéressantes, aux alentours du

  1. V. Ch. II, § ii, p.58, §iii, p. 66, 67, 84. — § v, 96, 98, 100, 101.
  2. II, § v, p. 106 et suiv.
  3. II, § iii, p.72 et suiv. — III, § iii, p. 210 et suiv.
  4. II, § ii, p.57, etc. — II, §. iii, p. 72 et suiv.