ouvrait de temps à autre pour le curage, et par où celles-ci étaient entraînées dans les cloaques voisins.
Des précautions toutes pareilles auraient été prises aux aqueducs de Lyon s’il eût été nécessaire. Mais tout ce qui a été dit plus haut sur la nature de ces eaux et des terrains où elles prenaient naissance montre assez que de semblables piscines eussent été superflues.
Les châteaux d’eau d’après Vitruve. — Nous avons abandonné le tracé de chacun des trois premiers aqueducs de Lyon à leurs points d’arrivée par siphons sur les hauteurs dont Fourvière est le sommet dominant. Le quatrième, celui du Gier, a été suivi jusqu’au réservoir de la montée des Anges où il se termine. Chacun d’eux avait-il un réservoir analogue à son extrémité ? Quelle fonction exacte avaient ces réservoirs ? C’est ce que nous pourrons déterminer avec plus de sûreté après avoir étudié par les textes et par l’exemple des aqueducs de Rome quel était, d’une manière générale, le principe de la circulation et de la répartition des eaux dans l’intérieur d’une ville. Nous serons ainsi amenés à des conjectures plus probables sur le système de distribution que devait posséder la ville de Lyon ; car ce qui subsiste ne peut, à lui seul, rien nous apprendre.
L’indication de Vitruve est, comme toujours, aussi absolue que restreinte, si bien que l’on se demande, comme toujours aussi, s’il envisage le cas le plus général, ou un cas particulier typique, ou une disposition théorique sans spécimen existant.
« Cumque venerit (aqua) ad moenia, efficiatur castellum, et