tant les ronces qui la cachent en partie, on peut y lire cette modeste inscription :
ICI REPOSE
DEMOISELLE
MARIE-SOPHIE GERMAIN
NÉE À PARIS
LE 1er AVRIL 1776
DÉCEDÉE EN LA DITE VILLE
LE 27 JUIN 1831
Cependant une graine, apportée sans doute par le vent, a produit un magnifique marronnier qui, enfonçant ses racines dans la tombe même, étend au loin son ombre ; un lierre grimpe à son tronc, gagne les premières branches et, çà et là, laisse retomber mélancoliquement de longues tiges. La nature, non sans grâce, a remédié à l’oubli des hommes.
Tous les parents, tous les amis de Sophie Germain sont-ils entrés dans l’éternelle absence ? C’est possible. L’impossible, c’est que ceux — et des signes touchants montrent qu’ils sont nombreux — dont la vénération s’attache aux tombeaux de la jeune muse et du grand philosophe, ses voisins de sépulture et de gloire, ne