Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
V
LE MÊME À SOPHIE GERMAIN
Ce 14 juillet 1802.
J’ose prendre la liberté de vous offrir ci-joint un exemplaire de la nouvelle édition de ma malheureuse pièce, avec les corrections et additions que je vous avais annoncées. M. Pougens[1], Mademoiselle, l’avait insérée dans le troisième numéro de la troisième année de sa Bibliothèque française[2], avant que je pusse soupçonner que l’hommage de la vérité choquerait votre modestie aussi rare que vos talents. Je vous réitère, avec mes excuses et l’expression de mes vifs et éternels regrets, ma parole d’honneur que je ne me permettrai de parler de vous, Mademoiselle, dans aucun écrit, et que mon admiration sera