nuit vint et Vénus apparut à l’horizon.
Au-dessus de moi étincelait Véga et, plus à l’ouest, Altaïr, tandis que dans le sud j’apercevais le Poisson austral.
Ce n’était pas trop de venir de 3.000 milles pour admirer un tel spectacle.
Pendant deux jours j’eus un très fort vent du nord. Mes voiles, usées, continuèrent à se déchirer et j’eus à nouveau à recommencer mon travail avec le fil et l’aiguille.
Malgré les vents debout, je faisais lentement un chemin ouest, et, le 2 août, cinquante-quatre jours de mer, j’étais par 54° de longitude ouest et 29°30 de latitude nord. J’étais à environ 1.700 milles de New-York. J’avais l’intention de passer au sud des îles Bermudes, mais j’avais encore plus de 1.000 milles à couvrir avant d’être dans leur voisi-