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pris pour toujours. Quoi qu’il advienne, je retournerai vers elle et je pense au jour heureux, maintenant très proche, où le Firecrest et moi nous repartirons ensemble vers le Pacifique et ses îles de beauté, et les vers du poète anglais hantent ma mémoire :

Je dois reprendre la mer,
car l’appel de la marée montante est un appel clair
et c’est un appel sauvage
auquel on ne peut qu’obéir.
Et tout ce que je demande
est un jour de vent
avec les nuages blancs qui volent,
la vague déferlante, l’écume jaillissante et les goëlands criards.