Page:Gerbault Seul à travers l'Atlantique 1924.djvu/155

Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’une après l’autre avant de pouvoir en limer une suffisamment petite pour nettoyer le trou à travers lequel le pétrole se vaporise.

Quand le jour arriva, j’avais été capable de cuire un déjeuner de lard et de thé ; alors je me sentis tout à fait honteux de moi-même d’avoir pensé, même quelques heures, à me diriger vers les Bermudes.

Quoique la tempête fût un peu moins forte, il ventait encore très fort ce matin du 21 août et la mer était toujours démontée. Je devais consolider le mât et en réparer les dommages. Il était très dur de grimper à ce mât qui branlait ; il était plus dur encore d’y pouvoir rester. Avec mes jambes autour de la barre de flèche je devais travailler la tête en bas. Dans cette position je mis plus d’une heure à saisir ensemble