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nêtres, sa table, puis elle revient alerte et vive sur le seuil de sa maison, et dit en riant :

« J’attends mes invités. »

Elle fait des révérences, avance sur le sable ses petits pieds aux pointes aiguës, elle minaude, sourit, interroge ses hôtes imaginaires…

« Bonjour prince !… Comment allez-vous, duchesse ?… Le duc est souffrant… Aurons-nous la marquise ?… »

Puis elle écoute le silence ; elle regarde. Le vide est autour d’elle comme en elle. Ses bras nus, hors de leurs