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Tandis que le roman de Flaubert entre dans l’immortalité, Delphine grandit, une légende se forme, sa mémoire s’amplifie, elle est morte et sa vie brisée prend une force réelle, les racontars s’exaspèrent, la famille s’inquiète et vingt ans après, à la faveur de la nuit, on viendra saisir au cimetière l’humble pierre qui couvre sa tombe… Avec elle son vrai nom sera emporté, ainsi que les pauvres mots d’usage qui implorent la pitié des passants :